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La maladie du corps

 

 

Allâh – Exalté et Très-Haut soit-Il‎ – dit :

 

« Nul reproche ne sera adressé à l’aveugle, à l’infirme, et au malade pour les obligations qu’ils ne peuvent remplir. »¹

 

La maladie du corps a été mentionnée concernant le pèlerinage, le jeûne, les ablutions, en raison d’un secret magnifique qui montre la grandeur du Qur’ân-i Kerim et le fait qu’il dispense de tout autre livre, pour celui qui le comprend et le médite.

 

La maladie du corps se base sur trois règles :

 

1 – La préservation de la santé

2 – L’abstinence de toute chose nuisible

3 – L’évacuation de toute substance nocive

 

Allâh – Exalté et Très-Haut soit-Il – a mentionné ces trois règles en ces trois versets.

Il dit dans le verset du jeûne :

 

« Quiconque d’entre vous est malade ou en voyage devra jeûner plus tard un nombre égal de jours. »²

 

          Il a permis au malade de rompre le jeûne, en raison de sa maladie, de même qu’au voyageur afin de préserver sa santé et ses forces ; afin que le jeûne ne les fasse pas disparaître en voyage. Ceci car sont réunis la pénibilité du mouvement qui entraîne la dissolution [des aliments précédemment ingérés], et l’absence de nourriture venant compenser ce qui a été dissout. C’est pourquoi la force diminue et affaiblit. Il a donc permis au voyageur de rompre le jeûne pour préserver sa santé et sa force contre ce qui les affaiblit.

 

Allâh – Exalté et Très-Haut soit-Il – dit dans le verset du pèlerinage :

 

« Si l’un d’entre vous est malade ou souffre d’une infection de la tête, qu’il se rachète alors par un jeûne, une aumône ou un sacrifice. »³

 

Il a donc permis au malade, ou celui qui souffre de la tête, en raison de poux, de démangeaisons ou autres, de se raser la tête, en état de sacralisation afin de se débarrasser des vapeurs nocives et viles qui lui ont causé préjudice à la tête en s’accumulant sous les cheveux. En  se rasant la tête, les pores s’ouvrent et les matières nocives s’éliminent. De la même manière on va  évacuer toute substance dont l’accumulation est nocive.

 

Les choses dont l’accumulation et l’excès sont nuisibles sont au nombre de dix :

 

-Le sang lorsqu’il bouillonne

-Le sperme lorsqu’il s’accumule

-L’urine

-Les selles

-Les flatulences

-Le vomi

-L’éternuement

-Le sommeil

-La faim

-La soif

 

L’accumulation de chacune de ces dix choses entraîne une maladie.

 

Allâh – Exalté et Très-Haut soit-Il – a indiqué de se débarrasser du plus facile que sont ces vapeurs congestionnées dans la tête, pour signifier l’évacuation de ce qui est difficile comme c’est là le style du Qur’ân-i Kerim : indiquer à-travers ce qui est moindre ce qui est supérieur.

 

          Quant à l’abstinence, Allâh – Exalté et Très-Haut soit-Il – dit dans le verset des ablutions :

 

« Si vous êtes malades ou en voyage, ou si l’un d’entre vous revient du lieu où il a fait ses besoins, ou si vous avez eu un rapport sexuel avec vos femmes, et que vous ne trouviez pas d’eau, alors purifiez-vous à l’aide d’une terre pure. »⁴

 

          Il a dont autorisé au malade de ne pas utiliser de l’eau mais de la terre afin de se prémunir contre une chose nuisible qui pourrait toucher son corps. Cela indique l’abstinence de tout ce qui est nuisible, venant de l’intérieur ou de l’extérieur. Allâh – Exalté et Très-Haut soit-Il – a orienté Ses serviteurs vers les fondements et les règles générales de la médecine, et nous allons mentionner ici la voie du Messager d’Allâh – que la Prière et la Paix d’Allâh soient sur lui – en cela, en montrant que sa voie est la plus parfaite des voies.

 

          Quant à la médecine des cœurs, elle est confiée aux Messagers d’Allâh – que la Paix d’Allâh soit sur eux – et on ne peut y parvenir qu’à-travers eux. La rectitude des cœurs consiste à ce qu’ils connaissent leur Seigneur et Créateur par Ses Noms et Attributs, Ses Actes et Ses Lois ; qu’ils donnent priorité à Sa satisfaction et Son amour ; qu’ils éloignent de Ses interdits et Son courroux ; et ils n’ont de véritables santé et vie qu’en cela. On ne peut apprendre cela qu’à-travers les Messagers d’Allâh – que la Paix d’Allâh soit sur eux –. Celui qui pense qu’on peut atteindre la santé du cœur sans les suivre fait erreur, et cela n’est que la vie de son âme bestiale et attachée aux désirs, sa santé et sa force, alors que la vie et la santé de son cœur sont écartées de cela. Cela qui ne distingue pas ces deux choses, qu’il pleure sur la vie de son cœur, car il est parmi les morts, et qu’il pleure sur sa lumière, car il est plongé dans les mers des ténèbres.

__________

¹Sourat An-Nûr, a.61.

²Sourat Al-Baqarah, a.184.

³Sourat Al-Baqarah, a.196.

⁴Sourat An-Nisâ’, a.43.

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